La crise énergétique et l’inflation font la une depuis des mois. Le covid avait fait fuir des employés vers le télétravail, le prix actuel des énergies pousse certains à rechanger leur façon de travailler.
Une étude récente montre que 1 Belge sur 3 – au niveau employé – a décidé de changer ses habitudes de travail. 50% des personnes interrogées ont décidé de retourner au bureau, tandis que l’autre moitié songe à utiliser des espaces de coworking. L’employeur participant au coût du coworking.
Il ne faut pas oublier que pendant la période covid et post-covid a été pour les entreprises de réduire les surfaces de bureaux pour leurs employés, tablant sur une généralisation définitive du télétravail (…)
Parmi les indépendants interrogés travaillant ayant un contrat à temps partiel dans un coworking, environ 40% envisagent d’augmenter la fréquentation des lieux.
Dans un contexte de flambée générale des prix , le fait de travailler dans un espace de coworking et non plus chez soi, va permettre de faire des économies sur une série de factures privées.
Dans un espace de coworking, eau, gaz, électricité sont compris, mais aussi café, thé dont les prix connaissent aussi une flambée . Sans vouloir pousser le bouchon trop loin, les statistiques ont prouvé que l’usage des douches dans les coworking qui en sont pourvues a aussi augmenté.
Pendant la crise COVID les consommations d’énergie ont considérablement augmenté. Les derniers relevés annuels 2020/21 ayant été reçus, le calcul a été aisément fait par bon nombre de personnes.
Les employés ne recevant qu’une petite indemnité de télétravail de leurs employeurs ont décidé de retourner au bureau. Les indépendants ont calculé de rapport-bénéfice/coût entre rester chez soi ou travailler dans un centre de coworking pour vite s’apercevoir que les mois d’hiver seront plus bénéfiques dans un espace partagé.
Chez Topos, le nombre de coworkers augmenté en octobre 2022 de 25% par rapport à la même période en 2021.
La philosophie des centres de coworking n’a pas pour autant changé. Si de nombreux coworkers viennent pour des raisons de coûts et non plus en manque de contacts sociaux et relationnels, les centres de coworking restent un lieu d’échange, de partage et création d’un petit écosystème local.
Et certains découvrent avec plaisir cette nouvelle façon de travailler qu’ils n’auraient jamais envisagé avant cette crise énorme que nous vivons actuellement.